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    jeudi 11 août 2016

    PREMIERE NUIT A BORD



    Ça y est, maintenant que la caravane est belle et fonctionnelle, j'attaque les sorties sur plusieurs jours, avec les coffres pleins de nourriture, vêtements, vaisselle et matériel divers.

    Première sortie, premières expériences : 


    La première nuit dans la caravane a été faite les 6 et 7 juin 2016.
    Je suis parti en tentant de suivre un chemin pour cyclistes en bordure de rivière. J'ai un peu tourné en rond car j'avais raté un embranchement, mal compris des instructions car je "jonglais" entre Open cycle map et des cartes IGN à grande échelle. 
    Plus tard, j'ai écouté des avis de personnes croisées sur le chemin et ai décidé de reprendre la route à mi-parcours, pour éviter des gros blocs de pierres qui empêchent le passage des voitures à l'arrivée au prochain village.
    La route, c'est stressant... : je n'arrive pas à prendre pour amicaux les coups de klaxon des voitures qui me dépassent. J'ai la particularité de croire les gens hostiles, ce qui n'est pas le mieux pour voyager. Heureusement, en parlant avec des promeneurs ou des automobilistes s'arrêtant exprès pour moi, je vois bien que je suscite un intérêt qui est plutôt amusé, admiratif, étonné...
    Première expérience où tous mes sens en éveil ont captés d'innombrables informations... mais seulement 8 kilomètres et je me suis arrêté... dans un camping municipal !
    Un petit groupe de personnes jouait au boules : j'ai eu l'impression que mon passage les a stoppés dans leur élan !... ils sont restés figés un moment.
    Dès la caravane installée je suis reparti en exploration pour préparer le retour, et là, surprise, il n'y a aucun bloc de pierre à l'entrée du chemin et j'ai vite retrouvé l'endroit où j'avais quitté le chemin : J'ai donc pris des risques et fait des kilomètres supplémentaires pour rien ! Moralité : il ne faut pas trop écouter les gens rencontrés ou alors recueillir plusieurs avis.
    Cette portion contient néanmoins un passage défoncé, plein de nids de poules, avec même un beau fossé perpendiculaire au chemin qui doit servir à alimenter et vider un marais, et qui fait bien un mètre de profondeur sur cinq mètres de large. Sera-t-il raisonnable de tenter de le franchir, demain, au retour ?
    Je verrai demain, pour l'instant, une bonne douche, puis une bonne nuit. 
    La nuit a été très agréable, et je ne regrette pas d'avoir choisi pour les matelas de la mousse "à mémoire de forme", à peine plus chère que la "normale".

    Le lendemain, retour, par le chemin cette fois. J'apprends à poser pied à terre et à remorquer la caravane en zigzaguant entre les trous. Il faut avoir le sens de l’empattement du véhicule, et de la patience. J'estime qu'en déplaçant centimètre par centimètre ma caravane, il n'y a pas de chocs, et que la structure, largement autoportante, peut passer partout tant que "ça ne frotte pas". J'ai donc pris le fossé très très doucement, et en cinq minutes, j'étais de l'autre côté, juste un peu essoufflé.

    Retour beaucoup plus rapide, moins stressant, bucolique même sur de grands chemins empierrés. Ma vitesse est limitée par les secousses de la caravane que j'ai peur d'abimer. Je n'hésite pas alors à descendre de vélo et à marcher aussi souvent que nécessaire : remorquer alors la caravane à pieds ne demande aucun effort, c'est très agréable.
    J'aurais appris une autre chose aussi, c'est que les barrières limitant les accès aux divers chemins touristiques sont en général cadenassées près des villes. En dehors, non, il suffit de les ouvrir et de les refermer soigneusement. 

    Le bilan est donc largement positif.



     

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